~ Part One
{Heart Attack ~ Demi Lovato}
Les rues de la capitale étaient nouvelles pour moi. Je venais d'une simple petite banlieue de France, et je ne m'étais jamais attendue à me retrouver plongée dans cet endroit que je ne connaissais pas, entourée de nombreux vautours que je haïssais. Je n'avais pas fait des écoles de journalismes pour être comme tous ces types, ni pour couvrir ce genre d'évènements ! J'étais plus ou moins remontée comme une horloge.
La chose est simple : la semaine dernière, alors que j'étais en train de travailler un article de journal sur un évènement rare, mon patron est arrivé comme un fou furieux dans mon bureau.
La chose est simple : la semaine dernière, alors que j'étais en train de travailler un article de journal sur un évènement rare, mon patron est arrivé comme un fou furieux dans mon bureau.
[...]
Flash-Back
– Lily ! hurla-t-il, me faisant sursauter.
– M-Monsieur ? bégayai-je.
– Es-tu au courant de la dernière ?
Je fis des yeux ronds, ouvris la bouche puis la refermais en remarquant que je n'avais absolument aucune idée de ce dont il pouvait parler – ce qui était en général le cas les trois-quarts du temps. Il m'observa étrangement, et je compris que cette mimique devait m'avoir donné un air plus ou moins familier avec les poissons rouges.
– Euh... non, finis-je par répondre en voyant qu'il attendait.
– Le tournage de Hunger Games 3 se fait à Paris dès demain !
Je soupirais. « Voilà un évènement qui méritait de faire la une ! », avais-je ironisé intérieurement.
– Waouh... excellent, Monsieur !
– Et je veux que tu couvres l'évènement.
J'en recrachais ma gorgée d'eau dans mon verre – oui, je sais, c'est plutôt dégueulasse. Je mis un moment à me rappeler comment on avale sa salive.
– Euh... avec tout le respect que je vous dois Monsieur, je préfère éviter.
Il haussa les sourcils.
– Ce n'était pas une question !
« Ah ben merci... ça j'avais compris ! »
– Je pense que Sophie est plus apte pour ce poste, Monsieur.
– Je veux que tu couvres l'évènement, répéta-t-il. C'est une chance inespérée pour toi !
Il me tourna le dos après m'avoir fait un clin d'½il.
– Tu pars demain, alors fais tes valises ce soir !
– M-Monsieur ? bégayai-je.
– Es-tu au courant de la dernière ?
Je fis des yeux ronds, ouvris la bouche puis la refermais en remarquant que je n'avais absolument aucune idée de ce dont il pouvait parler – ce qui était en général le cas les trois-quarts du temps. Il m'observa étrangement, et je compris que cette mimique devait m'avoir donné un air plus ou moins familier avec les poissons rouges.
– Euh... non, finis-je par répondre en voyant qu'il attendait.
– Le tournage de Hunger Games 3 se fait à Paris dès demain !
Je soupirais. « Voilà un évènement qui méritait de faire la une ! », avais-je ironisé intérieurement.
– Waouh... excellent, Monsieur !
– Et je veux que tu couvres l'évènement.
J'en recrachais ma gorgée d'eau dans mon verre – oui, je sais, c'est plutôt dégueulasse. Je mis un moment à me rappeler comment on avale sa salive.
– Euh... avec tout le respect que je vous dois Monsieur, je préfère éviter.
Il haussa les sourcils.
– Ce n'était pas une question !
« Ah ben merci... ça j'avais compris ! »
– Je pense que Sophie est plus apte pour ce poste, Monsieur.
– Je veux que tu couvres l'évènement, répéta-t-il. C'est une chance inespérée pour toi !
Il me tourna le dos après m'avoir fait un clin d'½il.
– Tu pars demain, alors fais tes valises ce soir !
Fin Flash-Back
[...]
Voilà donc pourquoi j'arpentais ces fichues rues, mon équipe de tournage à mes trousses, en cherchant ce fichu lieu de tournage – mon patron étant intelligent, il ne m'avait indiqué qu'un bref endroit vague ! J'en avais ma claque, et je languissais de rentrer chez moi, prendre un bon bain chaud.
A un tournant, je tombais enfin sur ce tournage. En m'approchant, traînant les pieds dans le gravier réparti partout, je soupirais en pensant à Sophie qui avait repris mon article et qui allait s'en doute réduire à néants tous mes efforts. Je me plaçais alors devant les caméras et les acteurs qui s'activaient et commençais à réciter mon texte, face à la caméra, leur tournant le dos.
– C'est ici, dans les rues de Paris, que se déroule le tournage de...
Je laissais ma phrase en suspens. Jetant un regard désespéré à Eddy, mon caméraman, il m'encouragea à nouveau et je retentais l'expérience. J'étais tellement énervée contre cette idée stupide de mon stupide de patron que je dû m'y reprendre à trois fois avant de sortir une phrase à peu près potable. Eddy éteignit sa caméra et lorsque nous entendîmes derrière nous hurler « Couper ! C'est bon, c'est dans la boîte ! On fait une pause ! », il m'entraîna à sa suite vers les acteurs.
– Qu'est-ce que tu fais ?
– Ecoute, le boss te l'a pas dit mais il veut que tu interviewes les acteurs principaux : Jennifer Lawrence, Liam Hemsworth et Josh Hutcherson.
– Quoi ?! C'est n'importe quoi ! Mais enfin, pourquoi ne me l'a-t-il pas dit ?!
Il soupira.
– Parce qu'il savait que tu réagirais exactement comme ça !
Je levais les yeux au ciel. Etais-je réellement aussi prévisible ? Je laissais tomber et m'avançais vers Jennifer Lawrence. Autant en finir au plus vite ! Je m'approchais, un grand sourire hypocrite collé aux lèvres, et l'interrogeais.
– Bonjour, Jennifer, auriez-vous un instant à m'accorder ?
– Bien sûr !
Elle me rendit un sourire sincère, qui me toucha. Au fil de l'interview, je la découvris gentille, et souriante, alors que j'étais très froide. A côté d'elle, j'étais l'iceberg qui avait coulé le Titanic. Elle répondit à chacune de mes questions, très gentiment, sans écart, et je tentais de me reprendre afin de ne pas paraître malpolie ou désagréable – mes parents ne m'avaient pas élevé comme ça. Lorsque nous eûmes fini, j'annonçais à Eddy que je voulais interroger Liam, mais elle m'annonça que Liam était parti pour la pause et ne revenait que pour le début du tournage. Je haussais les épaules, la remerciant, et me dirigeais alors vers Sam Clafin. Eddy me rattrapa en un rien de temps et me retint le bras.
– Tu fais quoi, là ?!
– Je vais interroger Finnick Odair, toutes les jeunettes sont raides de lui !
Je devais avouer que c'était la seule chose qui m'avait traversé l'esprit. Nous étions à présent les seuls journalistes au milieu du plateau de tournage, et toute l'équipe de production avait les yeux rivés sur nous. Je ne voulais pas attirer l'attention, à la base... mais c'était trop tard !
– Mais oui je... je suis sûre que le boss l'aurait voulu.
Et je lui lançais un clin d'½il rassurant.
En réalité, je ne voulais pas réellement questionner Sam, je voulais juste à tout prix éviter Josh. Ça peut sembler étrange pour une jeune femme de 23 ans, mais j'avais la frousse de m'adresser à lui en seule à seul. Bon, évidemment, il y aurait Eddy ; mais le minois d'ange du beau Peeta me glaçait le sang. J'étais tombée amoureuse de lui le jour où ma mère m'avait montré le film Le Secret de Terabithia, depuis, en jeune fan frivole et naïve, j'avais suivi chacun de ses pas au cinéma et j'avais continué à l'aimer de plus en plus à chaque film dans lequel je le voyais jouer. J'aimais tout chez lui ! Jusqu'à son rôle de Peeta Mellark dans Hunger Games, où j'avais fondu pour son sourire d'ange et sa nouvelle coupe de cheveux. J'étais une fan inconditionnelle et incontestée, et ma chambre chez mes parents étaient emplies de posters de lui. Plus aucun bout de mur n'était visible tellement ils étaient recouverts de photos ou d'articles de lui. En y repensant, j'étais un tout petit peu honteuse.
Lorsque j'eus fini de poser mes questions à tous les acteurs présents et qu'il était indéniable que je ne pouvais pas m'accrocher au dernier espoir que Liam reviendrait – puisque ce n'était pas le cas –, je dû bien me résoudre à aller le voir. Ce qui aurait dû prendre dix minutes, m'avait au final pris une heure trente. Je tentais de reprendre le contrôle de mon c½ur et m'approchais lentement de lui. Je tentais de contrôler mes tremblements, ma nervosité, et affichais du mieux que je pus le calme qui ne m'habitait pas du tout.
– Bonjour, Josh, avez-vous un instant à m'accorder ?
Au moment où il me répondait que oui – de sa voix la plus sexy qui manqua de faire que mes genoux se dérobent sous moi –, Liam arriva tout fringuant. « T'aurais pas pu revenir plus tôt, toi ?! », m'énervai-je. Il m'indiqua d'aller nous installer dans sa loge car il commençait à avoir un peu froid et je l'y suivi, sur la réserve. Alors que nous nous installions l'un en face de l'autre, je posais mon micro le temps de m'enfoncer bien au fond du siège, et fit claquer mon élastique à mon poignet pour me contrôler. Il m'observa faire comme si j'étais folle. Je lui fis un sourire d'excuse et nous commençâmes. Alors qu'il répondait gentiment à ma question et la plus développée possible, j'avais envie de hurler à Eddy de m'attacher à la chaise par peur qu'il ne me voit me tortiller dans tous les sens. C'était plus fort que moi ! J'étais nerveuse et, par conséquent – et, soit dit entre nous, très ridiculement d'ailleurs –, j'avais envie de faire pipi.
Je posais une nouvelle question et, en tendant mon micro vers lui, mon regard croisa le sien. A la lumière de sa loge, ses yeux noisette ressortaient presque vert, et je me perdis dans ce regard complexe et si particulier. J'avais toujours rêvé de ces yeux, mais je n'avais jamais imaginé les croiser en vrai. Durant le reste de mon interview, il ne me lâcha pas du regard, et je fus heureuse que la caméra d'Eddy reste fixée sur son visage à lui – je n'aurais pas aimé que la France entière me voit rougir ainsi, telle une écolière.
Lorsque j'eus fini, je m'arrachais à cette sensation agréable qui me chatouillait l'estomac et je le remerciais d'un vague sourire que j'espérais chaleureux. Il me tendit cependant la main et je la lui serrais. Ma paume rentra en contact avec un objet lisse et froid que je ne distinguais pas. Cependant, il ne sembla pas décider à me lâcher jusqu'à ce que, d'un geste discret, j'enserre soigneusement et précautionneusement l'objet que je n'identifiais pas. A ce moment-là, il lâcha ma main, me fit la bise et ressortit dans le vent qui s'était levé. Eddy m'observa longuement, leva un sourcil, et je balayai ses interrogations d'un revers de la main. Je mis l'objet dans ma poche sans le regarder – je voulais garder ce moment pour moi –, et nous prîmes le chemin du retour.
A un tournant, je tombais enfin sur ce tournage. En m'approchant, traînant les pieds dans le gravier réparti partout, je soupirais en pensant à Sophie qui avait repris mon article et qui allait s'en doute réduire à néants tous mes efforts. Je me plaçais alors devant les caméras et les acteurs qui s'activaient et commençais à réciter mon texte, face à la caméra, leur tournant le dos.
– C'est ici, dans les rues de Paris, que se déroule le tournage de...
Je laissais ma phrase en suspens. Jetant un regard désespéré à Eddy, mon caméraman, il m'encouragea à nouveau et je retentais l'expérience. J'étais tellement énervée contre cette idée stupide de mon stupide de patron que je dû m'y reprendre à trois fois avant de sortir une phrase à peu près potable. Eddy éteignit sa caméra et lorsque nous entendîmes derrière nous hurler « Couper ! C'est bon, c'est dans la boîte ! On fait une pause ! », il m'entraîna à sa suite vers les acteurs.
– Qu'est-ce que tu fais ?
– Ecoute, le boss te l'a pas dit mais il veut que tu interviewes les acteurs principaux : Jennifer Lawrence, Liam Hemsworth et Josh Hutcherson.
– Quoi ?! C'est n'importe quoi ! Mais enfin, pourquoi ne me l'a-t-il pas dit ?!
Il soupira.
– Parce qu'il savait que tu réagirais exactement comme ça !
Je levais les yeux au ciel. Etais-je réellement aussi prévisible ? Je laissais tomber et m'avançais vers Jennifer Lawrence. Autant en finir au plus vite ! Je m'approchais, un grand sourire hypocrite collé aux lèvres, et l'interrogeais.
– Bonjour, Jennifer, auriez-vous un instant à m'accorder ?
– Bien sûr !
Elle me rendit un sourire sincère, qui me toucha. Au fil de l'interview, je la découvris gentille, et souriante, alors que j'étais très froide. A côté d'elle, j'étais l'iceberg qui avait coulé le Titanic. Elle répondit à chacune de mes questions, très gentiment, sans écart, et je tentais de me reprendre afin de ne pas paraître malpolie ou désagréable – mes parents ne m'avaient pas élevé comme ça. Lorsque nous eûmes fini, j'annonçais à Eddy que je voulais interroger Liam, mais elle m'annonça que Liam était parti pour la pause et ne revenait que pour le début du tournage. Je haussais les épaules, la remerciant, et me dirigeais alors vers Sam Clafin. Eddy me rattrapa en un rien de temps et me retint le bras.
– Tu fais quoi, là ?!
– Je vais interroger Finnick Odair, toutes les jeunettes sont raides de lui !
Je devais avouer que c'était la seule chose qui m'avait traversé l'esprit. Nous étions à présent les seuls journalistes au milieu du plateau de tournage, et toute l'équipe de production avait les yeux rivés sur nous. Je ne voulais pas attirer l'attention, à la base... mais c'était trop tard !
– Mais oui je... je suis sûre que le boss l'aurait voulu.
Et je lui lançais un clin d'½il rassurant.
En réalité, je ne voulais pas réellement questionner Sam, je voulais juste à tout prix éviter Josh. Ça peut sembler étrange pour une jeune femme de 23 ans, mais j'avais la frousse de m'adresser à lui en seule à seul. Bon, évidemment, il y aurait Eddy ; mais le minois d'ange du beau Peeta me glaçait le sang. J'étais tombée amoureuse de lui le jour où ma mère m'avait montré le film Le Secret de Terabithia, depuis, en jeune fan frivole et naïve, j'avais suivi chacun de ses pas au cinéma et j'avais continué à l'aimer de plus en plus à chaque film dans lequel je le voyais jouer. J'aimais tout chez lui ! Jusqu'à son rôle de Peeta Mellark dans Hunger Games, où j'avais fondu pour son sourire d'ange et sa nouvelle coupe de cheveux. J'étais une fan inconditionnelle et incontestée, et ma chambre chez mes parents étaient emplies de posters de lui. Plus aucun bout de mur n'était visible tellement ils étaient recouverts de photos ou d'articles de lui. En y repensant, j'étais un tout petit peu honteuse.
Lorsque j'eus fini de poser mes questions à tous les acteurs présents et qu'il était indéniable que je ne pouvais pas m'accrocher au dernier espoir que Liam reviendrait – puisque ce n'était pas le cas –, je dû bien me résoudre à aller le voir. Ce qui aurait dû prendre dix minutes, m'avait au final pris une heure trente. Je tentais de reprendre le contrôle de mon c½ur et m'approchais lentement de lui. Je tentais de contrôler mes tremblements, ma nervosité, et affichais du mieux que je pus le calme qui ne m'habitait pas du tout.
– Bonjour, Josh, avez-vous un instant à m'accorder ?
Au moment où il me répondait que oui – de sa voix la plus sexy qui manqua de faire que mes genoux se dérobent sous moi –, Liam arriva tout fringuant. « T'aurais pas pu revenir plus tôt, toi ?! », m'énervai-je. Il m'indiqua d'aller nous installer dans sa loge car il commençait à avoir un peu froid et je l'y suivi, sur la réserve. Alors que nous nous installions l'un en face de l'autre, je posais mon micro le temps de m'enfoncer bien au fond du siège, et fit claquer mon élastique à mon poignet pour me contrôler. Il m'observa faire comme si j'étais folle. Je lui fis un sourire d'excuse et nous commençâmes. Alors qu'il répondait gentiment à ma question et la plus développée possible, j'avais envie de hurler à Eddy de m'attacher à la chaise par peur qu'il ne me voit me tortiller dans tous les sens. C'était plus fort que moi ! J'étais nerveuse et, par conséquent – et, soit dit entre nous, très ridiculement d'ailleurs –, j'avais envie de faire pipi.
Je posais une nouvelle question et, en tendant mon micro vers lui, mon regard croisa le sien. A la lumière de sa loge, ses yeux noisette ressortaient presque vert, et je me perdis dans ce regard complexe et si particulier. J'avais toujours rêvé de ces yeux, mais je n'avais jamais imaginé les croiser en vrai. Durant le reste de mon interview, il ne me lâcha pas du regard, et je fus heureuse que la caméra d'Eddy reste fixée sur son visage à lui – je n'aurais pas aimé que la France entière me voit rougir ainsi, telle une écolière.
Lorsque j'eus fini, je m'arrachais à cette sensation agréable qui me chatouillait l'estomac et je le remerciais d'un vague sourire que j'espérais chaleureux. Il me tendit cependant la main et je la lui serrais. Ma paume rentra en contact avec un objet lisse et froid que je ne distinguais pas. Cependant, il ne sembla pas décider à me lâcher jusqu'à ce que, d'un geste discret, j'enserre soigneusement et précautionneusement l'objet que je n'identifiais pas. A ce moment-là, il lâcha ma main, me fit la bise et ressortit dans le vent qui s'était levé. Eddy m'observa longuement, leva un sourcil, et je balayai ses interrogations d'un revers de la main. Je mis l'objet dans ma poche sans le regarder – je voulais garder ce moment pour moi –, et nous prîmes le chemin du retour.
[...]
En arrivant dans mon appartement, je posais ma veste et allai m'installer confortablement sur mon canapé. Alors que je regardais un épisode de ma série préférée, mon téléphone sonna et je me précipitais vers l'entrée, là d'où ma sonnerie provenait. En le cherchant dans la mauvaise poche, je retombais sur l'objet que m'avait donné Josh. Je le sortis et partis me rasseoir sur mon canapé – en oubliant mon téléphone –, en l'observant comme s'il était capable de disparaître d'une seconde à l'autre.
Ce n'était en réalité qu'un petit bout de papier plié en deux. Je le dépliais lentement, savourant l'instant et lu dans un français approximatif :
Ce n'était en réalité qu'un petit bout de papier plié en deux. Je le dépliais lentement, savourant l'instant et lu dans un français approximatif :
« Je t'ai trouvé très mignonne, Lily. Et sache que mes yeux n'ont pu quitter les tiens. »
Suivi d'un numéro de téléphone et d'un petit : « Call me ! :) » qui me ravie bien plus que tous les cadeaux du monde.
[...]
J'hésitais longuement avant de le rappeler. Puis, un matin où j'étais de bonne humeur et où ma meilleure amie m'avait harcelé toute la soirée de la veille pour le faire, je me lançais.
A SUIVRE...
Rien Qu'une Petite Interview..., Part One, O.S, Josh Hutcherson
