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Création : 30/04/2015 à 11:58 Mise à jour : 05/08/2016 à 13:40

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J'aurais Dû Fermer Les Yeux

~ Part Two

J'aurais Dû Fermer Les Yeux

{Skyscraper ~ Demi Lovato}

/!\ Présence de lemon

J'avais survécu à deux jours sans Robert. Et « survivre » étant vraiment le verbe approprié. Je n'avais pas dit à Margot ce qu'il s'était passé entre nous, mais elle n'avait pas besoin de savoir toutes mes erreurs...
Je m'avançais tranquillement vers ma faculté, quand je rentrais tête la première dans une personne à laquelle je ne m'étais pas attendue. Je bafouillais un rapide « désolée » avant de continuer ma route, mais une main m'arrêta net et me retourna. Je fis face, à mon plus grand désarroi, à Robert. Les larmes menacèrent de couler, mais je fis mon possible pour les retenir.

– Salut, toi.

Je manquais de m'étouffer avec ma salive. Non mais quel culot !

– Euh...

Et, au lieu de perdre mon temps, je tournais les talons. J'entendis ses pas marteler le sol à ma poursuite.

– Attends. Tu pourrais être un peu plus polie avec le garçon avec qui tu as couché...

Je m'arrêtais net, si vite qu'il manqua de me rentrer dedans, et plaçais mon visage à quelques centimètres du sien, prête à lui mettre ma main dans la figure.

– Et toi tu es très mal placé pour m'arrêter en pleine rue comme si rien ne s'était passé !

Il fronça les sourcils, sincèrement dépassé.

– De quoi tu parles ?

Je frôlais l'hystérie. Non mais il se fiche de moi, là, non ?!

– Je suis pas une poupée avec laquelle on peut s'amuser, c'est clair ? Tu as disparu le lendemain matin, sans nouvelle... tu crois vraiment que c'est poli ?

Je repris alors mon chemin, Robert à mes côtés. Je vais me jeter dans la Seine... Notre rencontre avait beau avoir été courte, elle avait été très importante pour moi. Et je m'étais très attachée à lui. Je n'étais pas du genre à le faire, mais si j'avais couché avec lui, je devais bien l'admettre, ce n'était pas que parce qu'il m'avait physiquement fait de l'effet, mais bel et bien parce que j'avais ressenti quelque chose pour lui.

– T'aurais pas du feu ?

Robert était toujours là, à me suivre, me parlant comme si tout allait bien, et qu'il ne s'était jamais rien passé de tel entre nous. J'étais à deux doigts de lui sauter dessus pour le tabasser à mort. Je m'arrêtais net et lui fis face.

– Non, alors lâche-moi maintenant !

Il haussa les épaules et sortit son propre briquet de sa poche pour allumer la cigarette qu'il avait coincé entre ses lèvres. Sur ce, il me le tendit et reprit sa route. Je le rattrapais en quelques pas, et l'arrêtais.

– Tu m'expliques ?

Il fixa ma main gauche, dans laquelle se trouvait le briquet, et lâcha :

– Petit cadeau.

Je fronçais les sourcils et balançais le briquet dans la poubelle la plus proche. Il rebondit sur le rebord et alla s'enfoncer profondément au milieu des ordures.

– Joli coup, t'es douée !

Je n'avais pas voulu l'impressionner, alors je secouais la tête.

– Tu peux arrêter de penser à ce briquet deux secondes ! Pourquoi tu me suis ?
– On est amis, non ?

Je haussais un sourcil et il fit la grimace.

– Qu'est-ce que tu veux ?!

Mon ton, bien trop agressif, fit battre mon c½ur à deux mille à l'heure. Il recula un peu et me dévisagea comme s'il m'observait réellement pour la première fois.

– Rien, je voulais juste passer un peu de temps avec toi.
– Si c'est une godiche avec qui faire mu-muse que tu veux, vas voir ailleurs !

Et je repris ma route vers ma fac.

[...]

J'avais pensé me débarrasser de lui, mais il était là deux heures après, devant le portail, appuyé de manière décontracté sur une voiture, comme s'il n'avait pas bougé et qu'il m'attendait depuis tout à l'heure. Je baissais la tête, vissais mon deuxième écouteur dans mon oreille, et changeais ma trajectoire de manière à ne pas lui passer devant pour l'éviter. Mais, comme s'il avait flairé ma combine, il réajusta toujours sa position afin de me barrer la route.

– Tu m'esquives, là, non ?
– Non, j'apprends à marcher en zig-zag. Ce n'est pas de ma faute si tu as l'impression que je refuse de te parler, ça n'est pas mon problème !

Je tournais les talons, balançant mes cheveux de manière théâtrale, comme pour une publicité pour un shampoing, et m'avançais d'un pas déterminé vers mon arrêt de tramway. Il me rattrapa et marcha à reculons pour pouvoir me regarder dans les yeux en me parlant.

– On pourrait aller boire un café, tu crois pas ?
– Non, je crois pas, non.
– Je t'en prie, Julie... juste boire un café.
– Et après ?

Il resta quelques secondes silencieux, vérifia qu'il ne fonçait pas dans un poteau, et reprit :

– Et après rien, juste boire un café entre potes.

Je m'arrêtais net et inspirais longuement en le fixant méchamment.

– Juste un café ?
– Mais oui !

Je fis une grimace en biais, la moue, puis soupirais :

– Bon okay. Mais un seul.

Il me sourit, d'un petit sourire en coin qui failla me faire tomber, et attrapa ma main.

– Allons-y !

Et il m'entraîna à sa suite.

[...]

– Pourquoi tu m'as fait venir ici ?

Le nez dans son café, il resta silencieux.

– Robert ?

Il soupira puis plongea ses yeux marrons dans les miens.

– Écoute, j'ai besoin de toi.

Je fronçais les sourcils, soudain très perturbée.

– Pardonne-moi ?
– Je sais que ça peut paraître idiot, mais je suis vraiment très mal en ce moment, et j'ai besoin d'une fille comme toi, qui se prend pas la tête...

Je baissais les yeux et tentais vainement de réfléchir. Était-il en train de me faire une déclaration ?

– De quoi est-ce que tu parles ?
– Je crois vraiment que je ne peux pas vivre sans toi... J'ai l'impression qu'auprès de toi j'arrive à m'en sortir.

Je lui souris, niaisement.

– Tu te fiches de moi ?
– Non, je t'assure. Je me sens très proche de toi et je crois que... j'ai besoin de toi.
– Excuse-moi, es-tu sérieux ?
– Je n'ai jamais été aussi sérieux. Tu m'attires, irrésistiblement.

Je sondais longuement ses magnifiques yeux, et fut touchée par la sincérité de sa voix.

– Pourquoi m'as-tu laissé tombé il y a deux jours, alors ?
– Je ne sais pas... je crois que j'ai été angoissé de réaliser à quel point je tenais à toi. Ce trop-plein de sentiments a dû m'effrayer, je suppose...

Je ne savais plus vraiment quoi penser. Tentait-il de m'enrôler à nouveau dans ses filets ? Ou était-il réellement sérieux ? Je secouais la tête, perdue. Je n'avais plus les idées claires, et je sentais que cela n'allait pas aller en s'arrangeant. Je devais fuir l'électricité entre nous pour pouvoir me concentrer à nouveau. Mais une part de moi n'en avait pas envie.
Ce fut cette partie de moi qui finit d'une traite son café, lui attrapa la main et l'entraîna vers chez moi. Nous montâmes les escaliers à la hâte, je sentais ses mains se balader sur mon corps et, déjà, la chaleur m'envahissait. J'avais besoin de lui, autant qu'il avait besoin de moi... Je sentais qu'il y avait quelque chose de spécial entre nous.
Je déverrouillais ma porte d'entrée et l'ouvris à la volée. Il entra précipitamment, m'embarquant avec lui, et claqua la porte avec son pied. Il enleva son blouson, se jeta sur mes lèvres, et palpa longuement chacune de mes formes. J'avais envie de lui. Rapidement, nous nous débarrassâmes de nos vêtements. Je l'attirais vers le centre de ma pièce, et il me poussa sur mon propre lit. Émerveillée, je l'observais enlever son boxer et me rejoindre. Je m'accrochais aux draps quand, pour la deuxième fois, je goûtais à son expérience délicieuse.
Sa virilité explorait mon corps avide du sien, et je laissais mes hanches aller langoureusement à la rencontre des siennes. Je laissais échapper des gémissements à chaque fois qu'il frôlait le point essentiel de tout mon être, et laissais le bien-être m'envahir. Ça m'avait manqué. Tout chez lui m'avait manqué. Et son odeur qui envahissait mon espace me rendait folle.
Robert finit en s'effondrant sur moi, et je soupirais d'aise.

– C'était génial, murmura-t-il d'une voix rauque de plaisir.

Je ne pus qu'acquiescer et me laissais aller à la somnolence.

– J'adore ce qu'on partage.

Je n'eus pas le temps d'entendre la suite que je m'endormis.

[...]

Je ne savais pas vraiment ce que j'avais fait, ni à quel moment j'avais déraillé avec Robert, mais ce que j'avais désespérément souhaité ne s'était jamais exaucé. J'avais voulu être sa petit-amie, sa confidente, son amante et sa meilleure amie... mais je ne sais à quel moment notre histoire était devenue une histoire de sexe entre amis, ni pour quelle raison il était froid et distant avec moi depuis quelques jours. J'avais décidé de lui en parler. Mais tout ce que j'avais récolté, c'était d'être retourné vulgairement sur le canapé pour une nouvelle partie de « sex between friends ».
Au bout de la troisième fois, j'avais refusé de m'allonger et avais exigé des explications.

– T'as toujours pas compris ? Je me sers de toi.

Je reçus un coup de poignard en plein c½ur.

– Quoi ?

Ma voix était à peine audible, chargée en émotions que je tentais vainement de cacher.

– Je ne viens te chercher que quand j'ai besoin de me soulager. Tu l'as toujours pas pigé ? T'es juste une bonne partie de jambes en l'air quand j'en ai envie.

Mes jambes faillirent me lâcher sous le poids de cette révélation.

– Tu ne... m'aimes pas ?
– Non, et je ne t'ai jamais aimé. Je t'ai menti pour avoir ce dont j'avais besoin. Et quand j'en aurais réellement assez de toi, je partirais, et tu ne me reverras plus.

Je m'effondrais à même le sol, la tête dans les mains.

– Comment aurais-je pu m'intéresser à toi ? Tu n'as tout de même pas été assez bête pour croire ça, si ?

Je frôlais la crise cardiaque et étouffais un sanglot.

– Tu es pitoyable, allez relève-toi !

Mais mon corps ne m'obéissait plus.

– Tu es vraiment pathétique... De toute façon tu commençais à devenir lourde.

Je le vis prendre son manteau et sa chemise qui traînait par-terre, à côté de mon clic-clac.

– Laisse tomber, je me casse.

Il ouvrit la porte puis se tourna une dernière fois vers moi. Il jeta un petit regard dédaigneux vers moi et sur mon corps à moitié dénudé.

– Sache en tout cas que tu es un bon coup, et que j'ai passé de bons moments. Mais ça dure depuis trop longtemps, et je veux pas qu'on aille plus loin. Je suis lassé de toi. Et j'ai rencontré quelqu'un d'autre. Salut, Julie.

Il referma la porte derrière lui, fermant dans le même mouvement mon c½ur. Comment avais-je pu être aussi bête ? Comment avais-je pu le croire, et m'attacher aussi facilement à quelqu'un qui ne m'aimait pas en retour ? J'étais stupide ! Comment avait-il dit ?
« Tu es pitoyable ! Tu es vraiment pathétique... »
Il a raison. Je suis stupide, et beaucoup trop naïve.
Abattue, je me traînais jusqu'à mon clic-clac et me laissais tomber dessus. Je m'allongeais, déchirée de l'intérieur, et remontais mes jambes jusqu'à ma poitrine pour pleurer.
Il n'a jamais été plus difficile que de comprendre les choses trop tard, et de regretter ce que l'on ne pourra plus changer...


THE END!

◌

Petit message de fin : Je ne suis pas forcément fan de la suite que j'ai fait, mais je tiens tout de même à m'excuser auprès des fans de Robert Pattinson. Cela faisait un moment que je cherchais à faire un O.S qui sorte du lot un peu « cul-cul la praline », et c'est tombé sur Robert. Mais j'ai l'intention d'en faire d'autres, donc ne vous inquiétez pas. D'autres stars se révéleront peut-être être méchantes ou folles...
Tags : J'aurais Dû Fermer Les Yeux, Part Two, O.S, Robert Pattinson, Lemon
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#Posté le mardi 10 novembre 2015 13:02

Modifié le lundi 27 juin 2016 10:56

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